Cette semaine a sonné pour nous le départ en vacances.
Qui dit départ en vacances dit… Valises. Forcément.
Les valises, je déteste ça. Encore plus depuis que nous sommes 5.
Parce que valises = linge. Et que le linge de 5 personnes, ça a le don de me déprimer.
C’est bien simple, du linge, il y en a partout. 2 paniers de linges propres que l’on ne prend même plus la peine de plier / ranger / repasser (en vrai, on se sert chaque matin et on repasse à l’arrache ce qui a besoin de l’être), autant de paniers de linges sale, sans compter les pyjamas qui traînent dans les chambres parce que les enfants n’ont pas pris la peine de les mettre au sale, ni les fringues que l’on a voulu mettre pour finalement changer d’avis et laissées nonchalamment sur le lit, en mode « je les rangerai après » sauf que le après n’arrive jamais.
Bref. Je DETESTE le linge.
Alors autant dire que quand il faut vraiment se mettre à jour dans le lavage / pliage / repassage pour pouvoir préparer les valises… J’ai du mal à me porter volontaire.
Cette fois j’ai bien tenté, en mode motivée, l’ordi portable pas trop loin de la table à repasser, j’ai fait du tri, plié ce qu’il y avait à plier… Twitté, rigolé… Re plié… Re Twitté… Et puis je suis passée dans la salle de bain, j’ai vu les 2 lessives qui m’attendaient encore, et j’ai abandonné l’idée.
Ajoute à ça une ambiance plutôt tendue ces derniers jours à la maison (non, la famille parfaite du genre 7 à la maison, c’est pas nous), et autant dire que cette histoire de bagages a été largement compliquée.
Pourtant, le mari, bien décidé à partir en vacances, a fini par prendre les choses en main, et s’est lancé dans la folie du linge. Il a donc rempli les valises, du moins la sienne et celle des filles, pendant que je me décidais enfin à m’occuper de la mienne et celle de Mini.
Partir en vacances avec 3 tout petits, c’est un peu un parcours du combattant, sache-le.
Nous sommes donc arrivés dans notre humble demeure bretonne mercredi soir, et jeudi matin, au moment d’habiller Dame Maxi… Le couperet est tombé.
T-shirt, jeans, brassières, chaussettes… Ok.
Culottes…
Culottes…
Culottes…
Absentes. Rien, nada, niet. ZERO culotte (à part celle de la veille, bien entendu).
Autant dire qu’un jean sans culotte, c’est juste pas possible. Quand à la culotte de la veille, le temps de la laver et de la sécher, on aurait paumé une journée à rester enfermés.
Alors, on a opté pour la solution la moins contraignante, merci Mini, tu vas avoir l’honneur de prêter un de tes boxers à ta sœur (ça, c’est un avantage de les avoir fait rapprochés, d’autant que la mère Maxi est plutôt du genre fluette et entre encore aisément dans du 3 ans).
Bon, pour tout avouer, le coup du boxer de garçon, ça a pas été super facile à lui faire avaler à Dame Maxi. Elle a d’abord cru à une blague, quand on lui a annoncé qu’on avait zappé d’emmener ses petites culottes rose bonbon Hello Kitty.
Et puis, elle a percuté que non, c’était vraiment vrai.
Pas de culotte, il allait falloir mettre le boxer du petit frère.
« Non mais vraiment, c’est des boxers de garçon… ».
Et là, je ne sais pas ce qui nous a pris. Je crois bien qu’on a disjoncté. On a bien vu que ça la perturbait un peu cette histoire là, et il nous a pris l’envie folle de nous amuser.
Oui Maxi, c’est des boxers de garçon. Mais on n’a pas le choix, y’a que ça. Tant pis, au pire tu te transformeras en garçon c’est pas si grave.
« Non mais moi j’veux pas, j’veux rester une fille ».
« Ecoute on verra. On est sûrs de rien. Toute façon, on n’a pas le choix. On verra ce soir si t’es toujours une fille ou pas. ».
Elle a hésité entre nous croire et pleurer, ou croire à une blague et rire.
Finalement, je crois qu’elle a préféré ignorer.
La journée a passé tranquillement, et puis est venue l’heure de se déshabiller pour mettre le pyjama.
Et là, panique à bord.
« Oh mais c’est vrai Maxi, t’avais mis le boxer de ton frère… Mince. T’es toujours une fille tu crois ? »
Là, on l’a sentie douter, un peu.
« Bha, oui, j’suis encore une fille« .
« T’es sûre, t’as pas de zboubounette qui a poussé ? » (oui, c’est tout pourri mais ça s’appelle comme ça chez nous…).
« Ben non… J’crois pas« …
Et là, on l’a vue, hésitante, regarder fébrilement dans son boxer pour s’assurer que rien là dedans n’avait changé.
Et puis elle a éclaté de rire.
« Ben non, y’a rien, j’ai toujours ma nenette« , a t’elle dit en riant.
Rassurée. Soulagée.
Bien sûr, après un bon fou rire, rassure-toi, on lu a expliqué que tout ça c’était pour rigoler.
Et qu’elle risquait pas de devenir un garçon comme ça.
Mais en même temps, je crois bien qu’elle s’en doutait. On a un humour tout pourri j’avoue, mais du haut de ses 4 ans, elle nous connait bien, et elle y est habituée…
– Et toi, tu le trouves comment, notre humour… Pourri, ou pas ? –
Avec ce billet, je participe au RDV « Badmother du vendredi » proposé par Maud et Emma.
Moi j adore ! En plus elle l a bien pris :)
L histoire ne dit pas si elle devra porter les boxers de son frere toute les vacances ;)
Hahaha vous êtes trop forts ! :)
LOL t’as vu l’humour à la con… ? ^^
Ah ah excellent!! Je crois qu’on a un peu le même humour pourri.tu nous décris si bien sa réaction que j’ai eu l’impression d’assister a la scène. Bonnes vacances.
Ah AH excellent, j’aime beaucoup :)
J’adore parce que ça aurait pu etre chez nous mdr
Dans un épisode de Greys anatomy elle se met en maillot parce que elle a plus de sous vêtement ! IDEE pour la prochaine fois :)
J’adore !!! :-) Bon elle l’a finalement bien pris … bisous
J’adore. Je crois qu’on evolue dans le même humour tout pourri.
Bonne démonstration qu’on peut toujours se débrouiller! Ca m’est aussi arrivé d’oublier les chaussettes!
Excellent :) J’adore l’hésitation « parce que bon, on sait jamais, si les parents disent que ça peut arriver, c’est ptètre vrai… »
Et comme Aurore, la morale de l’histoire ne dit pas si Maxi a pu retrouver un peu de sa dignité de fille et grâce aux culottes roses.
Bonnes vacances en tout cas !
Ah ah excellent!! Je crois qu’on a un peu le même humour pourri.tu nous décris si bien sa réaction que j’ai eu l’impression d’assister a la scène. Bonnes vacances.
J’ai ri en repensant à cette scène du coup ! Merci du passage et de ce gentil commentaire, bonne vacances aussi ;)