J’aurai pu raconter en détails cette deuxième rentrée pour Madame Mon Aînée. Je pensais le faire, pour dire vrai.
Mais bon, en fait, il n’y a rien de très particulier à signaler.
La Moyenne Section a pris le relais, comme la suite logique de l’an dernier. Même salle de classe, même maîtresse. Pas mal de copains retrouvés. Voilà. Tout s’est bien passé.
On a juste été un peu perturbées de devoir s’activer aussi le mercredi. La tirer du lit, se dépêcher de prendre le petit déjeuner. Avoir l’impression de ne pas avoir de matinée. Je n’aime toujours pas ces nouveaux rythmes, mais bon, il va bien falloir s’adapter.
Voilà pour la Maxi-Fille. Le Chef-Mini a lui aussi retrouvé sa nounou sans trop de soucis. Il a bougonné un peu le premier jour, et puis il s’est installé à jouer.
J’avais peur qu’il soit perturbé par LA grande nouveauté de l’année : devoir partager cet espace là, et sa nounou aussi, avec le Micro-Bébé. En fait, égal à lui même, il s’en fiche un peu. Il râle juste quand le fameux Micro-Bébé crie un peu trop fort, et lui envoie un « azête bébé ! » bien placé. C’est tout. Mon Mini, 100% lui.
Et puis, le Micro-Bébé.
Le Micro-Bébé a donc fait son entrée dans la cour des bébés « sociabilisés ».
J’étais pleine de certitudes, et vide d’inquiétude. Tout allait bien se passer. Parce qu’avant elle, mes deux aînés y sont passés. Quue ni l’un ni l’autre ont trop pleuré. Parce que cette nounou, Micro-Bébé la connaît : elle la voit presque tous les jours depuis qu’elle est née. Parce qu’il y aura son frère aussi, une tête qu’elle connaît. Ca ne pouvait que bien se passer.
J’avais un doute sur les siestes, un doute sur le biberon. La Micro-Fille est davantage porte-bébé que lit, et n’a jamais daigné prendre une goutte de mon lait autrement que par une tétée.
Mais elle s’y fera bien. Un bébé, ça ne se laisse pas mourir de faim. Elle prendra le rythme. Et tout ira bien.
Certitudes en carton.
Tu peux avoir 3 enfants et n’être qu’une pauvre débutante qui se plante royalement.
Lundi, j’ai laissé mon Micro-Bébé confiante, le cœur léger.
Le soir, j’admets avoir eu une petite pointe d’appréhension au moment d’aller la récupérer, mais persuadée au fond mes « craintes » serait vite dissipée.
Non non et non.
Jour 1 : La Micro-Fille a beaucoup pleuré. Dormi que dans les bras, refusé le biberon. Mais bien mangé sa purée. C’est déjà ça.
Jour 2 : La Micro-Fille a beaucoup pleuré. Dormi que dans les bras, bu 20 ml de mon lait au biberon. Pas trop mal mangé la purée.
Jour 3 : La Micro-Fille a beaucoup pleuré. Dormi que dans les bras. Refusé le biberon. Pas beaucoup mangé de purée.
Comment te dire, la Micro-Fille. Comment te dire que c’est pas une blague, le coup de la nounou, c’est du sérieux, pour de vrai, ça va pas s’arrêter.
Comment te dire que j’ai beau me dire que, aller, ça va aller, que tu vas finir par t’habituer, et que malgré tout je finis par stresser, par me demander si cette histoire de nounou c’était vraiment une bonne idée. Peut être que tu n’étais pas prête, peut être que c’était pas le moment.
Peut être que… Mais hé ho, et si je travaillais !? Y’aurait pas le choix, Demoiselle Micro-Bébé.
Oui mais tu travailles pas.
Non, mais en fait un jour je reprendrai. Un jour pas si lointain, du moins, j’espère bien.
Mais quand même, Demoiselle Micro-Bébé, tu sembles pas bien apprécier. Cette histoire de biberon, de maman qui te pose là dans d’autres bras et s’en va ailleurs, sans toi, vivre sa journée.
Alors je me pose des questions, plein.
Je ne me demande pas si on va continuer, non. Parce que ça j’en suis sûre, on va continuer. Cette place en crèche, j’y tiens, j’en ai vraiment BESOIN. Je compte bien retravailler, et quitte à ce que tu sois gardée Micro-Bébé, je tiens à ce que soit par cette nounou là, et avec le petit mec merveilleux qu’est ton frangin.
Non, je me demande si on a pris le bon chemin, si on a opté pour les bonnes décisions. Si l’idée de zapper l’adaptation classique pour un direct sur « de petites journées » était si bonne que ça.
Si tu n’as pas juste encore besoin d’être maternée, toi, ma toute petite stressée.
Je me demande si intérieurement j’avais vraiment envie de te laisser, déjà.
Si je n’oscille pas encore une fois entre l’envie de pouvoir souffler et celle de profiter de toi.
Je me demande si je n’aurai pas dû m’alarmer dès les premiers tentatives de passage au biberon. Si je n’aurai pas dû davantage me pencher sur ton côté stressé, sur ton très fort besoin d’être dans les bras.
Je me demande pourquoi tu pleures tant. Certes, nous n’avons fait que 3 petites journées, mais elles semblent les unes après les autres moins bien se passer. Sans compter que cette nuit, tu as aussi refusé la tétée.
Il faut que je te dise – mais je te le dirai jamais en vrai, alors je le fais là – tu me saoules un peu Micro-Bébé. Tu joues avec mes certitudes, tu joues à me faire mentir, tu joues à fond ton rôle de bébé.
Le bébé qui bouscule tout, même et surtout, mes super certitudes en carton.
Merci – ou pas – Micro-Bébé !
Ah, je me sens moins seule d’un coup !! Mon bébé aussi pleure beaucoup chez la nounou et du coup, ne dort pas assez, donc est crevé, donc pleure beaucoup, donc dort peu et mal, etc… et je me dis aussi que ça va aller, mais c’est très dur d’aller le chercher, de le récupérer totalement cramé et d’entendre que la journée a été compliquée…
C’est super dur. Je « rigole » mais je suis un peu désarmée du coup… J’espère que ça va vite se calmer, et pour ton bonhomme aussi. Parce que ça soulève tellement de questions (et la journée est longue quand on s’imagine que ça se passe pas bien pour eux…)
Tu sais pour SweetPrincess j’étais persuadée que l’entrée en crèche à 15 mois serait du gâteau. Elle était hypra sociable et puis d’ailleurs la partie adaptation où on restait s’était super bien passée. Et puis quand on a commencé les petites journées : cata. Elle s’isolait du groupe. On la retrouvait prostrée dans un coin. Mon coeur de maman a saigné. Je crois qu’il lui a fallu presque un mois pour s’y faire. Après, que du bonheur. Elle avait besoin de ce temps pour voir si elle pouvait faire confiance aux adultes qui la gardaient (dixit la psy de la crèche). Bref tout ça pour dire sue c’est dur, qu’effectivement il faut peut-être repasser par une adaptation tradi, mais que ça va aller, elle va s’y adapter xxxxxxx.
Pour les bibs, j’ai déjà entendu des histoires de bb allaités qui refusaient le bib chez la nounou et prenaient des petits suisses à la place. Elle est encore trop jeune pour les 1ers petits laitages bb ?
ARF dur a traverser comme période ! Je te fais des bisous de soutiens
Peut-être en repartant à zéro, en faisant une adaptation sur une semaine, 15 jours, un mois s’il le faut ça aiderait Micro-fille ?
Ou alors peut-être que comme la mienne, elle est déjà dans la phase « peur de la séparation » qu’ils sont censés vivre vers 9 mois. Ma pédiatre m’a dit au 6 mois de Boubouille qu’il y avait pas de doutes vu ce que je lui racontais de nos journées, elle était en plein dedans. Mon petit bébé tout stressée qui demandait beaucoup les bras, ne me lâchait pas d’une semelle joue maintenant les indépendantes le cap est passé. Je te souhaite que ce soit pareil pour la tienne.
Sois indulgente avec toi-même on fait toujours au mieux mais on ne peut pas tout faire parfaitement. Je suis là en tous cas n’hésite surtout pas.
Salut je suis aussi maman et je ne veux pas juger juste une suggestion comme tu ne travail pas essais d abord peu être le mi temps ou quart temps pour ta ptite ça se passera prêtre mieu on dit souvent une nouveauté a chaque fois donc le bib et la nounou fait beaucoup et engendre du stress chez bébé.donc le mieux est d’y aller en douceur.