C’est tendance, le zéro déchet. Comme le minimalisme, comme les pilae, comme les intérieurs aseptisés et livres de Filiozat sur la table de chevet.
J’ai rien contre tout ça hein, levez pas tout de suite les boucliers.
Le truc, c’est que souvent, sur moi, les tendances ont l’effet inverse : plus c’est vu et revu, moins ça m’intéresse, voire plus ça me désintéresse.
Pour autant, je reste ouverte et attentive aux bonnes initiatives, juste qu’elles mettent du coup un peu plus de temps à venir jusqu’à moi.
Aussi, j’essaye donc de prêter attention à réduire nos déchets.
Il est évident que la planète sature de nos emballages plastique à outrance et de toutes les saletés que nous lui renvoyons dans la figure au quotidien.
Il me semble indispensable de sensibiliser nos enfants sur les alternatives qui s’offrent à nous pour être plus responsables dans nos façons de vivre et de consommer.
Pour autant, je reste quelqu’un d’assez flemmard, j’ai envie de m’engager vers du mieux oui mais je ne tiens pas à révolutionner mon quotidien et surtout je ne veux pas me compliquer la vie.
J’ai besoin d’avancer en douceur, de transitionner vers du plus responsable à mon rythme, sans pression ni culpabilisation.
La démarche « réduction de déchets » est d’ailleurs venue à moi plus que je suis venue à elle, plutôt facilement.
Tout a commencé assez bêtement, avec le test de la coupe menstruelle, que j’ai fait il y a 3 ans, d’abord sans grande conviction.
Depuis, je ne vous referai pas l’article, mais j’ai largement adopté l’objet et il est purement hors de question que je revienne à autre chose. Jamais.
Et puis, le mari est tombé un peu par hasard sur un tuto qui proposait de fabriquer de la lessive maison.
Comme il est plutôt curieux, il a essayé… Et on n’a plus jamais acheté de lessive industrielle depuis. C’est rapide à faire, hyper facile, évidemment économique, et bon pour la planète bien entendu. 100% gagnant.
C’est au hasard aussi que j’ai abandonné mes cotons à démaquiller pour des lingettes lavables en coton bio. Un tour au salon baby en 2015, un stand sympa, des échanges intéressants, j’ai acheté un lot « pour tester », et j’en ai racheté 3 autres depuis.
Fini les 3 à 4 disques minimum par démaquillage balancés à la poubelle, je me démaquille au lavable et je ne m’en porte pas moins bien. Mon banquier et la planète, eux, sont plutôt très contents.
De la même manière, nous sommes passés aux débarbouillettes lavables pour la petite bouille et les mains des enfants. Exit les lingettes jetables qui polluent un max et contiennent tout un tas de produits cracras.
Pour terminer, toujours dans la salle de bain, j’ai opté pour une brosse à dents 100% recyclable, en bambou. Et en plus elle est vegan. Plus que le plastique des brosses à dents de grandes surfaces, ce qui m’agacait chaque fois, c’était l’emballage inutile et hyper encombrant.
En passant en boutique bio un jour pour du savon de Marseille, je suis tombée sur une brosse à dents en bambou et je me suis lancée. Depuis, je ne prends plus que ça !
Objectif « zéro déchet » en cuisine aussi !
Je ne sais pas pourquoi, j’ai plus de mal à réduire mes déchets dans la cuisine… Sûrement parce que c’est loin d’être une pièce dans laquelle j’aime passer du temps, me direz-vous à raison.
Pour autant, nous essayons autant que faire se peut de remplacer l’essuie-tout utilisé pour tout et rien par des lingettes lavables là aussi, même si je n’arrive pas encore à ne plus utiliser que ça.
Je viens de commander sur le net des pailles en inox pour remplacer les pailles en plastoc que l’on utilise à tout va (surtout l’été !), et des couvre-plats réutilisables qui mettront film alimentaire et papier aluminium au rebut.
Je suis aussi très fortement tentée par le passage au vrac pour les pâtes, le riz and co, mais là il faudrait que je me pousse un peu à changer mes habitudes de consommation. Je suis plutôt drive, et malheureusement du drive vrac, ça ne se fait pas encore, en tout cas pas par chez moi.
Bref. On chemin doucement mais sûrement, et tous ensemble à la maison. Ca en devient presque un jeu, on cherche toujours à faire mieux.
Les enfants sont sensibles aux enjeux, à l’impact que peuvent avoir leurs petits gestes du quotidien sur leur environnement de demain, et je crois que c’est l’un des aspects qui me plaît le plus dans cette « tendance » zéro déchet : la prise de conscience et le cheminement conjoint de plusieurs générations, d’un seul élan !
Bonjour,
Merci pour votre article. Je trouve que c’est hyper important de sensibiliser les enfants au gaspillage et à la réduction des déchets. Moi depuis plusieurs mois j’utilise le savon de Marseille et j’essaie de privilégier des sacs en tissu.
rien que dans la cuisine et la salle de bain , on peut déjà facilement faire quelques petits dans ce sens ! Si chacun y met un peu du sien ça sera déjà beaucoup !!