C’est l’un de mes principaux défis de cette année 2020 : courir le marathon de Paris.
Je cours depuis plusieurs années, et j’ai repris assidûment depuis 2 ans environ. L’envie de courir mon premier marathon m’est venue en avril dernier, en suivant les copains sur Paris 2019.
Depuis, je prépare ma propre participation à cet événement qui aura lieu le 5 avril prochain.
Une prépa marathon de 12 mois ?
Oui et non. Ma « vraie » prépa marathon est un plan sur 12 semaines, mis à disposition par l’organisation du marathon de Paris. Dans les faits, depuis mon inscription, je réfléchis à ma stratégie de préparation.
L’idée, c’était surtout de préserver mon corps et le préparer au mieux à cet effort inédit. J’ai voulu me préparer progressivement, habituer mon corps à augmenter la charge petit à petit, prendre le temps de travailler mon mental aussi.
Pour vous donner une idée, j’ai pris mon dossard en avril 2019, fait mon premier semi-marathon officiel en mai, et j’avais comme plan d’enchaîner 1 semi par mois entre la rentrée et la fin de l’année. L’objectif : entrer la distance 21km comme une distance « repère » pour mon corps, comme l’était le 10km à mes débuts.
Objectif atteint, j’ai couru Auray-Vannes en septembre, Tout Rennes Court en octobre, le marathon de la Rochelle en duo en novembre et un semi « perso » 3 semaines après.
Il y a encore un an, courir 21km était atteignable mais incertain pour moi, aujourd’hui c’est une distance avec laquelle je suis à l’aise et qui ne me génère pas d’appréhension.

Le plan d’entraînement marathon : 12 semaines pour 42.195km à l’arrivée.
Ce n’était pas prévu ainsi, mais ma « stratégie semi » a compté un semi particulièrement difficile sous une chaleur écrasante avec un horaire de départ pas évident. Cette course a clairement forgé mon mental pour la suite des événements.
Plan d’entraînement sur 9, 12, 16 semaines !?
Des plans d’entraînement, on en trouve partout ! Jusqu’au semi j’utilisais ceux de Décath’ Coach mais le plan premier marathon ne m’inspirait pas.
Running Addict en propose de très biens aussi.
Pour le moment de mon côté, je suis ravie de mon choix du plan « mon premier marathon en 12 semaines » proposé par l’organisation du marathon de Paris.
Pourquoi 12 semaines ? Parce que 16, ça me semblait beaucoup trop long et j’avais peur de me blesser. J’avais déjà un kilométrage hebdomadaire de 30 à 40km avant de débuter la prépa, je n’avais pas besoin « d’augmenter la charge » sur autant de temps.
9 semaines en revanche, ça me semblait trop court pour être confortable dans mon esprit sur une telle distance. Avoir confiance à l’entraînement que l’on a suivi est je pense, indispensable sur cette distance, et en 9 semaines je me serais clairement sentie « sous préparée ».
Finalement, chacun aura la solution qui convient. Solliciter les conseils d’un coach ou s’inscrire en club peut aussi aider à faire son choix ou construire un plan d’entraînement personnalisé.
Prépa marathon semaines 1 à 4 : mon ressenti
État d’esprit à 8 semaines du marathon.
Je termine cette semaine la 5ème semaine de mon entraînement pour le marathon, et la première chose qui me vient à l’esprit, c’est que ça file ultra vite tout ça.
Je n’ai pas vraiment vu les 4 premières semaines passer, elles ne m’ont pas semblé plus difficiles que ce que j’avais déjà l’habitude de courir hors prépa. Je pense que ma stratégie pré-prépa joue beaucoup et m’a clairement donné confiance en moi.
Je sais que je suis capable de courir 20km « facilement », et c’est un peu comme si je pouvais me dire que la moitié du job est déjà fait. C’est hyper rassurant et forcément, ça permet de vivre les choses sereinement.
Jusqu’ici donc, tout va bien sur le plan mental, je suis toujours ultra motivée, plutôt confiante, un peu usée de la météo moisie mais ça, c’est le jeu d’un marathon de début de printemps.
Sur le plan physique.
Jusque là, tout va bien aussi. Une légère douleur au dos en semaine 4 mais qui n’avait rien à voir avec la course. J’ai ralenti le rythme sur mes sorties et c’est passé.
Ma difficulté est justement là : ralentir. Je suis habituée à des allures de courses que je tiens sur 10 ou 20km mais qui clairement, seront loin de mon allure marathon. J’apprends peu à peu à dompter mon corps et jouer avec les allures, et pour cela le plan Schneider est très bien fait puisqu’il s’exprime en terme d’intensité d’effort ou d’essoufflement plutôt qu’en terme d’allure.
Je rappelle que Paris sera mon premier marathon et que je n’ai d’autre objectif que de finir en ayant envie de m’inscrire au prochain.
Mon allure marathon commence à se dessiner dans mon esprit, je vois de mieux en mieux ce que je vais viser et sur quelle allure mon corps « court pour moi ». Je vais pouvoir tester tout ça sur le bloc des semaines 5 à 8, qui sont clairement les semaines les plus denses du plan d’entraînement.
Ma faiblesse : mon alimentation et mon hydratation. J’ai une tendance chameau et comme il ne fait pas chaud, je sais que je m’hydrate trop peu au quotidien. Quand à l’alimentation, c’est un vrai gros sujet qui me pose difficulté et qui entre même dans le cadre du défi marathon… J’aurais l’occasion, un jour je pense, de vous en reparler.
Je vous invite à suivre mes stories de prépa marathon sur Instagram et vous donne RDV dans 3 semaines pour le prochain débrief’ !
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