Les mômes ont parfois des sujets de conversation très très très très et encore très z’intéressants.
Des trucs genre high level dont seuls les initiés peuvent saisir les subtilités.
Extrait :
« Prout ». Ahahahah.
« Han t’as dit prouuuuteeeuhh hihihi. Prout caca ! »
« Hihihi prout caca. Caca pue hohohoho ».
Toi, parent, en entendant ça, t’hésites entre désespoir et exaspération.
Eux, ils hésitent pas du tout. Ils rient franchement.
Il doit y avoir là dedans un truc que seul les moins de 6 ans peuvent comprendre, vraiment. Non parce que, j’avoue, si ça m’a fait rire sur l’instant, genre 2 fois quoi, maintenant, je sature carrément.
Deux semaines de vacances, deux semaines quasi solo avec les deux petits…
Deux semaines de pipi caca.
Yihaaa.
Deux petits qui ont l’avantage (enfin, ça dépend pour quoi), d’être proches en âge et donc de partager les mêmes jeux, les mêmes dessins animés, les mêmes conneries, et donc aussi les mêmes sujets de conversation hyper recherchés.
Alors oui, une fois, deux fois, admettons, trois fois, c’est rigolo.
Mais punaise (ouais, je dis punaise moi), 2 semaines de suite et sans arrêt à longueur de journée, là je dis stop les gars. Arrêtez tout.
C’est bien mignon les pipi caca prout caca pue pipi couche j’ai pété and co mais sérieux, j’ai l’impression d’habiter dans une porcherie.
On me dira que c’est une phase normale du développement de l’enfant etc etc. Ouais. Okay.
Bha laisse moi te dire que on est un con.
Avec tout ce qu’ils balancent comme cochonneries depuis deux semaines, j’estime que mes mômes sont suffisamment développés maintenant.
Non parce que là, c’est du NON STOP. Que ça. Toute la journée, tout le temps.
Alors je passe ma vie à les reprendre et à râler.
On dit pas ça.
Arrête avec ça, c’est sale.
C’est bon là, ça suffit, on a compris.
STOPPPEEEUHHH ARRETEZ avec ça, c’est plus rigolo du tout.
Bon, force est de constater que, encore une fois, je dois pas parler la même langue ou pas être branchée sur les bonnes ondes, parce que plus je leur demande d’arrêter, plus ils continuent.
Du coup, j’ai aussi essayer la technique du « fais style que tu t’en fiches, ça leur passera ».
Bha quedal. Nada. Niet. Wallou. Ça leur passe pas du tout du tout.
J’ai bien pensé en dernier recours à rentrer dans leur jeu pour « user les mots » comme on dit.
Mais, euh, comment dire ? Passer mes journées à répéter ce genre de trucs c’est… NO WAY.
Alors j’attends, et je désespère aussi.
Pitié, dites moi que ça leur passe VITE. Non, très vite. Très très très très très vite, ça m’irait aussi.
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