Nouvelle génération de papas.
Je saurais pas bien te décrire ce qui se passe en moi quand j’entends ce terme, mais il se passe un truc.
Soyons honnêtes : ça me parle pas vraiment, « nouvelle génération de papas ».
Enfin, si.
Je suis pas idiote, je sais qu’à l’époque de mes grands-mères, elles géraient les mômes et la maison et le mari mettait les pieds sous la table (ou à peu près), m’enfin, c’est loin quand même tout ça.
Mon papa à moi, il s’est toujours occupé de moi. Il a toujours été impliqué.
Evidemment, je ne saurais dire s’il se levait la nuit ou changeait mes couches, mais ce qui est certain, c’est qu’il passait ses soirées assis dans le noir à côté de mon lit, ma main dans la sienne, pour que j’arrive à m’endormir. Tous les soirs, pendant 4 ans au moins.
Et il était là. Tout le temps. Enfin, à chaque moment clé de ma vie.
Pour jouer dans le jardin, pour pousser ma balançoire, pour m’emmener au poney club, pour la fête de l’école, pour me tresser les cheveux, pour me faire rire et éponger mes angoisses, pour discuter aussi, il a toujours été là, il n’a jamais failli, malgré un job plutôt très très prenant.
Alors certes, en temps, il était moins présent que ma mère et ses horaires de bureau, mais n’empêche que tous les souvenirs d’enfance que j’ai aujourd’hui sont des moments partagés avec lui. La qualité, la quantité, tout ça.
Par la suite, mes parents se sont séparés, mon papa s’est retrouvé seul, et là évidemment la question ne s’est plus posée. Il a géré. Le ménage, les courses, les repas, les fringues, les vacances, il a porté tout ça.
Alors forcément, nouvelle génération de papas… C’est pas très parlant pour moi qui ait un père qui a toujours assuré.
Je n’ai pas dans la tête ce modèle familial de maman qui gère la famille presque à 100% pendant que papa est au boulot ou assis avec une bière dans le canapé.
Du coup, j’avoue que je ne me suis jamais posée de questions quand avec le mari nous sommes devenus des parents.
On n’en a même jamais discuté ouvertement tant c’était évident.
On a fait nos enfants à deux, on gère tous les deux.
Il a du changer plus de couches que moi, puisque depuis la grossesse du Mini-Fils, j’ai le réflexe vomito assez prononcé face aux couches moisies.
Il s’est levé la nuit, peut être plus que moi aussi. J’allaitais, je pouvais pas être partout.
Il a accueilli le cododo, il a encouragé mes allaitements.
Il a pris sa part dans chaque petite chose du quotidien avec les enfants. Je ne dirais même pas qu’il m’a soutenue, on est au delà de ça. On a co-géré. Comme une équipe, comme un duo, pas comme un qui agit et l’autre qui soutient.
Pourtant, il semblerait que ce ne soit pas encore le cas partout.
Mais qu’on avance quand même sur la question.
La preuve avec Teddy Riner, papa sportif et nouvel ambassadeur Pampers.
C’est quoi le rapport avec Pampers ?
C’est que la célèbre marque de couches que l’on connaît tous et toutes, s’est penché sur la question de ces « nouveaux papas plus impliqués », en réalisant une étude auprès de pères trentenaires, et j’avoue qu’elle colle plutôt bien avec l’image que j’ai de la parentalité aujourd’hui : les rôles sont souvent assez bien distribués.
Dans mon entourage, nombreux sont les papas qui portent leur bébé, qui se chargent d’emmener les mômes à l’école, de poireauter au square, de cuisiner le goûter.
Pour illustrer ces papas nouvelle génération et à l’occasion de la sortie de ses nouvelles couches culottes « Baby Dry Pants« , Pampers a fait appel à 10 « vrais papas » pour récolter leurs ressentis quand à leur paternité : ils jouent, ils sont présents, ils changent les couches.
Ils sont là, tout simplement.
Les mots, expériences, points de vue de cet article sont les miens, même si la référence à Pampers est sponsorisée par la marque.
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