Il y a un peu plus d’un an maintenant que la petite souris s’est invitée chez nous.
En 18 mois, elle a récolté 8 petites quenottes de deux mômes différents.
Tiens d’ailleurs, ça me fait penser.
Vous les conservez, vous, les dents de vos enfants ?
Perso, je sais que ma mère a toujours ma boîte à dents contenant toutes mes dents de lait. J’ai toujours trouvé ça chou – ou presque, jusqu’au jour où elle l’a ouverte pour les montrer à mon aînée -. Faut dire que ça a un léger côté glauque, ces petites dents vieilles de 30 ans esseulées dans une boîte… Mais il n’empêche que ma môme était contente de les voir, faut pas chercher.
Bref. Ici aussi, on garde les dents de nos enfants. Même si ça peut paraître un peu chelou, j’en conviens.
Faut dire que, les dents qui tombent, et surtout les dents d’adulte qui poussent, c’est un sacré cap à mes yeux.
Un de plus, bien entendu.
Ca passe vite, l’enfance, mine de rien.
On les tient si minuscules dans nos bras, on ferme les yeux et les voilà déjà grands.
La Maxi-Fille a perdu sa première dent à 6 ans et demi bien tapés. Le fils, lui, une année plus tôt.
C’est rigolo d’ailleurs parce qu’ils l’ont tous deux vécu très différemment.
Ma grande a beaucoup complexé. Ca fait un trou, c’est moche, les copains vont se moquer.
Elle détestait – et c’est toujours le cas aujourd’hui – que l’on regarde ou que l’on lui fasse remarquer qu’elle avait une dent tombée.
Pour son frère, ça a de suite été une grande fierté. Faut dire qu’à 5 ans et demi, il était je crois le deuxième de sa classe à y passer. Un peu comme un signal : voici que je suis vraiment grand.
Et moi ? J’ai souri, et été un peu émue aussi.
C’est qu’ils deviennent grands, ces deux là. Je suis maman depuis longtemps maintenant.
Avec la perte des dents de lait, on passe aussi dans une autre dimension je trouve. En terme de responsabilité.
Les dents, pour moi, c’est du sérieux.
Très longtemps, mes incisives du haut se grimpaient dessus. Et très longtemps, j’en ai complexé.
Ma mère n’ayant jamais pris le taureau par les cornes pour aller au bout du protocole de soins, j’ai du attendre l’âge adulte pour y remédier. Mais j’ai tout de même manqué cruellement de confiance en moi pendant des années à cause de ça.
Alors, je suis très attentive sur le sujet avec les enfants.
Depuis toujours bien sûr, mais encore plus depuis que les dents définitives ont commencé à pousser.
Je tiens à ce qu’ils en prennent soin. Je veille au brossage de dents soir et matin. Je vérifie régulièrement que tout se passe bien là dedans.
Je leur ai expliqué l’importance d’avoir une bonne hygiène bucco-dentaire, d’éviter les caries, de ne pas manger trop de cochonneries, de se brosser les dents régulièrement.
Et d’aller checker tout ça chez un dentiste à intervalles réguliers.
Autre fail de ma propre enfance, comme beaucoup de mômes, le dentiste, j’aimais pas du tout. J’avais peur d’avoir mal, peur des bruits, je faisais tout ce que je pouvais pour y échapper.
Et comme il suffisait de pas grand chose pour que je finisse par avoir raison… Je loupais plein de RDV – raisons pour laquelle le protocole de soins qui m’aurait permis de redresser mes dents n’a jamais abouti -.
Bien entendu, comme on apprend de ses erreurs et de celles des autres, il est hors de question qu’il en soit de même avec les enfants. lls iront chez le dentiste s’ils ont besoin, contents ou pas… Mais surtout j’essaye de leur apprendre, sinon à aimer ça, au moins à ne pas le craindre et à y aller sans trop traîner les pieds.
Bon, il faut avouer que les cabinets dentaires d’aujourd’hui font, je trouve, bien moins peur qu’il y a quelques années aussi. Je me souviens du cabinet un peu vieillot et pas bien lumineux de mon dentiste et j’avoue qu’il ne me faisait pas rêver.
Aujourd’hui, on a de plus en plus à proximité de chez soi des centres de santé dentaires modernes et accueillants (comme Dentego par exemple), avec du personnel souriant et des instruments modernes qui font tout de même moins peur qu’avant je trouve.
L’idéal je trouve, c’est d’y emmener les enfants assez tôt, histoire de les familiariser avec l’endroit et qu’un professionnel leur explique l’importance de prendre soin de ses dents.
Ici, j’ai à chaque fois profité d’une de mes consultations pour les emmener avec moi lorsqu’ils avaient environ 4 ans. Ils ont pu s’asseoir sur le siège, le dentiste a pris 2 minutes pour leur regarder les dents, ça leur a donné une idée de ce qui s’y passe sans leur faire peur pour autant. On a aussi parlé tétine, évidemment.
On y est retournés avec la grande pour ses 6 ans et depuis, on fait une petite visite de contrôle chaque année, pour être sûrs qu’aucune carie ne s’installe et que ses dents poussent bien.
Le fils aura bientôt son premier RDV, l’occasion de voir si ses dents du bas qui pour l’instant poussent un peu de travers, sauront se redresser seule au fur et à mesure que ses dents de lait tomberont, puisque j’avoue que ça m’inquiète un peu étant donné les 5 années de tétine qu’il a derrière lui.
Avec la prévention et toute l’éducation au brossage de dents que nous faisons depuis qu’ils sont tout petits, j’espère que leur sourire ne sera pas pour eux une source de stress comme il a pu l’être pour moi pendant des années…
Vos mômes sont-ils déjà allés chez le dentiste ? Vous aussi vous en aviez peur étant petit(e)s ?
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