Connaissez-vous le principe de la bucket list !? Cette fameuse liste de choses que l’on aimerait voir, faire, découvrir dans sa vie.
J’ai vu passer ça sur plusieurs blogs il y a plusieurs années, et j’ai trouvé ça… Bizarre, sur le coup. Un petit côté glauque, genre « et si on devait mourir demain ? ».
Et puis, un peu par hasard, je me suis lancée mi 2019 sur le chemin du développement personnel et dans ce cadre, je trouve de plus en plus de sens dans le fait de lister ou du moins prioriser toutes ces choses qui nous font rêver, qui nous semblent importantes. Tous ces endroits que l’on aimerait découvrir, ces gens que l’on voudrait revoir, ces expériences que l’on aimerait vivre au moins une fois.
Prendre le temps de lister tout ça, c’est une façon de prendre du temps pour soi.
C’est l’occasion peut être de transformer certains rêves en priorité, de construire des projets. J’ai pas mal appris ça cette année, construire petit par petit quelque chose de grand sans renoncer d’avance parce que justement, ça me semble trop grand en une seule fois.
Et s’il y a un rêve que je devrais mettre en haut de ma bucket list, je crois que ce serait celui de voyager.
Je rêve d’emmener mes mômes découvrir le Sénégal, le Kenya ou l’Australie. D’un road-trip en van à travers les USA. Pourquoi pas même, de tout claquer et partir, poser nos valises quelques années à l’étranger.
Ca nous serait accessible d’ailleurs, avec le travail de mon mari.
Il est assez réservé de son côté pour le moment, alors que si ça ne tenait qu’à moi, je crois que nous serions déjà partis.
J’aimerais aller m’immerger quelques années dans un pays totalement différent, découvrir une autre culture, d’autres modes de vie, apprendre une autre langue. Je sais que tout n’est pas rose dans l’expatriation, d’autant que les opportunités seraient plutôt hors UE.
Mon mec voit des obstacles partout : il faudrait faire le tri dans nos affaires, se séparer d’une partie de nos biens, dire au-revoir aux attaches que nous avons ici. Il imagine des formalités administratives chiantes voire coûteuses : penser à imprimer et sécuriser nos documents importants, traduire nos documents d’identité, permis et compagnie…

Expatriation en famille en pratique : se faciliter les démarches adminstratives
Traduire ses documents officiels en quelques clics.
De mon côté, si je sais bien que tout claquer et partir à l’autre bout du monde ne se fait pas en un claquement de doigts, je sais qu’à l’ère d’internet, on peut quasi faire toutes les démarches en ligne, en quelques clics et sans dépenser une fortune pour autant.
Les sites comme https://www.protranslate.net/fr/traduction-carte-sejour/ proposent des traductions assermentées et sécurisées de documents officiels type permis, carte d’identité ou carte de séjour.
Le fait que le site soit assermenté est sécurisant, il est vrai qu’envoyer des documents officiels peut faire peur (à raison !), aussi la vigilance s’impose dans le choix du site, les normes respectées, les certifications existantes voire même les différents avis clients diffusés sur Google et les réseaux sociaux.
Les sites des ambassades et celui du Gouvernement regorgent de conseils et bonnes pratiques à respecter avant le départ et pendant le séjour, il y a toujours un consulat ou une ambassade qui pourra de toute façon nous renseigner…
Bref, je ne peux pas vraiment dire que le côté administratif soit vraiment un frein dans mon esprit.
Tout quitter pour tout recommencer ?
Pour le reste, moi qui étais jusqu’ici pas mal du genre à accumuler, j’ai appris à me détacher du matériel ces dernières années et l’idée de devoir faire le vide pour recommencer ailleurs ne m’inquiète pas plus que ça.
Je ne crains pas non plus le « déracinement » des enfants qui, je pense, s’adaptent bien plus vite que les adultes au changement, surtout s’ils sentent leurs parents sûrs de leurs choix.
Pour le coup, je trouve même que c’est une sacrée belle opportunité de pouvoir découvrir d’autres modes de vie, d’autres cultures… Je me souviens d’un copain de collège ayant vécu quelques années en Malaisie et de toute la richesse des souvenirs qu’il nous partageaient…
Peut être qu’au fond, ce qui me ferait le plus peur, ce serait la parenthèse à mettre dans ma vie professionnelle, l’incertitude quand à mon employabilité sur place… Des trucs bien terre à terre au fond.
Même si finalement, je pense qu’on s’adapte là aussi et qu’en préparant bien le départ, il y a sûrement de nouvelles opportunités qui s’ouvriraient alors même que je ne les aurais jamais envisagées.
En tout cas, même si ça reste lointain, c’est une idée que j’ai dans un coin de la tête. Je me contente pour l’instant devant certains blogs ou chaînes Youtube de familles ayant tout quitté pour vivre l’aventure de l’expatriation et je me dis que j’ai encore de belles années demain pour un jour… Pourquoi pas !?

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