Avant même de prendre mon dossard pour le 10k de Tout Rennes Court, j’avais repéré 2 / 3 courses qui pourraient m’intéresser ensuite, si je me loupais pas trop sur ma première course et que l’ambiance me plaisait.
Ces deux conditions étant réunies, à peine sortie de la douche après Tout Rennes Court, j’ai pris mon dossard pour la féminine du Marathon Vert, qui se déroulait le 28 octobre dernier.
J’ai enfin repris un bon rythme en terme de sorties, j’aimerais le conserver voire réussir à caler une troisième sortie hebdo dans mon emploi du temps, et clairement les courses officielles sont source de motivation.
Tu sais que t’as une course, t’es obligée de te bouger l’arrière train pour te préparer un peu, bien que je ne recherche pas grand chose en prenant le départ d’une course, mis à part prendre du plaisir et franchir la ligne d’arrivée.
Du coup, lorsque le canapé m’appelle un peu trop, savoir que dans 1, 2 ou 3 semaines j’ai telle ou telle course qui m’attend, ça m’aide à sauter dans mes baskets et à aller m’aérer l’esprit.
C’est un peu pour ça que je me suis inscrite sur la Féminine, un peu aussi pour voir l’ambiance d’une course 100% nanas, et puis aussi parce que la course et sa cause m’intéressaient, bien que j’ai lu ici et là que le Marathon Vert Konica Minolta était parfois décrié et pas toujours aussi vert qu’il n’y paraît, breeeeef.
La Féminine Yves Rocher.
En terme de distance, rien de foufou puisque le parcours faisait 7,5km, autant dire que j’y suis allée sans pression. Une collègue m’avait dit que les 3 premiers kilomètres étaient sur une ligne droite interminable et particulièrement chiante, aussi je m’attendais à ce que ce ne soit pas génial au début.
Retrait des dossards la veille, petit tour au village du Marathon Vert, rapide puisque j’avais les enfants qui ont réussi à dragouiller sur plusieurs stands et se faire offrir des médailles comme ça, sans pression.
La veille au soir, je cherchais partout ma motivation alors que nous nous gavions de galettes, de cidre et d’une immense glace au restau, le B-A BA d’une veille de course réussie.
Le matin même, lorsque le réveil a sonné, toujours aucun signe de vie de ma motivation, je serais bien restée au chaud sous la couette, il faisait froid, j’étais fatiguée, j’avais pas enviiiiie, et j’me demandais ce qui m’avait pris de m’inscrire sur cette course, que je courais en solo en plus puisque aucune de mes potes n’étaient dispo.
J’aime courir seule, c’est pas le soucis, mais avoir RDV avec quelqu’un, ça aide quand même un peu à se motiver, surtout un dimanche à 7h30 le matin.
La course
Départ donné à 9 heures, un quart d’heure après le départ des marcheurs nordiques, échauffement assuré par un club de remise en forme dont j’ai déjà oublié le nom, c’est rigolo, ça met dans l’ambiance, ça réchauffe un peu étant donné que la température ne devait pas dépasser les 6 degrés.
Une fois le départ donné, je me suis collée les écouteurs dans les oreilles – OUI, j’assume, j’ai besoin de mes écouteurs pour courir – aussitôt l’arche de départ derrière moi, et let’s go diego.
Deux premiers kilomètres dans Beaulieu, pas sexy mais ça passe vite et déjà on rattrape la ville, l’ensemble des coureuses reste assez compact c’est assez rigolo, à croire que tout le monde court au même rythme ou pas loin.
Ça occasionne d’ailleurs quelques embouteillages, surtout sur les 3 / 4 premiers kilomètres, jusqu’à l’arrivée à la fucking première partie de montée du Thabor qui a pour effet immédiat de disperser un peu la foule jusqu’ici si motivée.
Les jolis lieux du parcours.
Je ne suis pas fan de montées mais bon, je me dis allez motive toi, ça sera fait on en parlera plus, sachant qu’on a déjà fait la moitié de la course et que le passage dans le Thabor promet d’être sympa. Ce que je ne sais pas, c’est que la première montée bien rude en cache une seconde encore pire, que je fais le choix de marcher en partie, histoire de ne pas me retrouver en mode tortue pas ninja sur la fin de la course. Évidemment je me fais passer devant par de nombreuses nanas qui mettent un point d’honneur à monter en courant au risque d’y perdre un poumon, mais tant pis.
Arrivée à la moitié, je reprends ma course et retrouve mon allure, même une meilleure allure qu’au départ, à tel point que j’ai finalement assez peu fait attention au parcours jusqu’à l’arrivée. Pourtant, cette seconde partie était bien plus chouette que la première et bien rythmée : traversée du parc du Thabor puis passage devant le Parlement de Bretagne et la mairie et l’Opéra de Rennes puis la place de la République avant de rejoindre l’esplanade Charles de Gaulle pour l’arrivée.
Au final, ces 7,5km sont passés hyper vite et j’étais un peu frustrée à l’arrivée. Ceci dit, j’ai carrément apprécié l’ambiance et surtout la présence des bénévoles au départ, au long de la course et à l’arrivée, on sent une organisation hyper bien calée et une attention donnée même à cette toute petite course qui n’était qu’une mince partie de l’événement global de ce dimanche matin.
A l’arrivée, fruits secs, lait de soja, eau, et petits cadeaux offerts par Yves Rocher qui sponsorisait la Féminine, comme chaque année.
Sur ce parcours, 1km parcouru équivalait à un arbre planté par la Fondation Yves Rocher.
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