Je suis une enfant du public. J’ai toujours été scolarisée en public et j’ai plutôt bien survécu.
Sauf peut être au lycée où, clairement, je manquais de maturité pour être aussi libre que nous l’étions dans mon établissement.
Lorsque la question de l’école s’est imposée à nous avec l’entrée en petite section de la Maxi-Fille, nous avons pourtant envisagé l’école privée.
L’effet 93, sentiment d’insécurité and co. C’était sans compter sur la nounou proche de l’école qui nous a lâché au dernier moment. Pas de nounou en périsco, 0 possibilité de prendre en charge les aller retour du matin et du soir à l’école un peu éloignée de chez nous.
Bon gré mal gré, les enfants ont donc atterri en public, et, mis à part une directrice complètement parentophobe et fermée à la nouveauté, nous avons eu la chance d’avoir une école sympa, des enseignants géniaux, finalement une maternelle qui s’est plutôt bien passée.

Septembre 2013. Paye ton coup de vieu !
Sauf que. J’ai toujours eu envie de plus.
Envie d’investissement, de m’engager un peu plus dans la vie scolaire des mes enfants.
Je me suis naturellement portée volontaire pour faire partie d’une asso’ de parents d’élèves, passant d’élue à tête de liste à plus rien de tout, encore merci à la délicatesse de la PEEP de Rosny-sous-Bois pour tout cet investissement récompensé d’insultes et de mise à l’écart – t’es bénévole, porteur de projets, mais tombe pas malade surtout -.
Bref. Je me suis promis après ça que pour moi, les parents d’élèves, c’était terminé. Qu’on ne compte plus profiter de ma gentillesse et de mon temps, j’ai assez donné.
Ma relation avec l’école s’est donc peu à peu dégradée, aussi parce qu’à chaque fois qu’un projet de groupe était proposé (genre une vente de mugs personnalisés par les dessins des enfants), on me rétorquait que j’avais une mentalité d’école privée.
Wokay.
Arrivés sur Rennes en cours d’année, nous n’avons pas vraiment pris le temps de nous pencher sur les écoles, on nous a orientés sur la seule école « de proximité » qui disposait de place disponible pour accueillir nos 2 enfants.
Proximité toute relative puisque l’aller / retour, dépôt de mômes inclus, me prenait 45 minutes matin et soir.
Sinon, les mômes se sont vite habitués, les instit’ étaient chouettes, c’était juste un peu le boxon dans les couloirs et les enfants étaient un peu trop livrés à eux mêmes à mon goût au périscolaire : 30 mômes laissés 2 heures dans une cour ou une salle fermée à tourner en rond sur une draisienne et s’entraîner à qui déchirera son jean le plus vite, moyen moyen.
Pour l’année prochaine, 3 choix s’offraient donc à nous.
Les laisser dans cette école pas de secteur mais à laquelle ils étaient habitués.
Les rapatrier dans l’école publique de secteur.
Les mettre en privé, à 10 minutes de la maison à pied.
Clairement, les laisser dans leur école actuelle, c’était pas envisageable. Ni au niveau distance, ni au niveau encadrement périsco.
L’école de secteur… Comment dire. Le peu de fois où j’ai pu échanger avec des voisins installés ici depuis longtemps, j’ai eu droit à « noooon surtout pas ».
Restait l’école privée.
J’ai donc pris RDV avec la directrice, pour voir un peu ce qu’elle pouvait me proposer.
Et là, c’est triste à dire, mais j’ai eu comme l’impression d’entrer dans une 3ème dimension.
Une école propre, bien rangée, bien organisée, des classes lumineuses et spacieuses, un dispositif de sécurité hyper bien pensé, et une association de parents d’élèves hyper présente, en lien étroits avec la directrice.
Ce qui donne des activités scolaires et extra-scolaires au top, des projets intéressants, des événements organisés par les parents qui rythment l’année, des sorties culturelles en partenariat avec le département…

Comme un poisson dans l’eau…
Conquise j’étais.
Sans compter sur les instit’ encore présents à 18 heures, les horaires plus adaptées à une famille qui travaille, la semaine de 4 jours (yihhhhaaaaa !), l’étude surveillée du soir qui permet aux mômes de rentrer à la maison l’esprit léger, les activités extra-scolaires incluses dans l’emploi du temps (en option).
Genre, si je veux inscrire mes mômes à l’escrime ou à la musique, c’est l’école qui gère ça selon un emploi du temps prédéfini.
Pas d’heures perdues à user ses fonds de culotte dans la cour de récré, il y a davantage de personnels encadrants, davantage de matériels, davantage d’activités.
Joie, bonheur, allégresse, je n’ai pas hésité un seul instant.
Alors oui, l’école privée, c’est payant.
C’est pas tant l’école qui coûte une fortune d’ailleurs, mais plutôt le périscolaire et le repas de midi (pas beaucoup plus cher que ce que je paye dans le public, cela dit).
Mais, avant d’avoir des mômes, j’avais conscience que ça me coûterait de l’argent.
C’est pour eux, un pari pour l’avenir, un état d’esprit qui me correspond davantage, et j’avoue, j’ose espérer que ce cadre bien défini aidera ma Maxi-Fille à se canaliser.
Et puis je paye, et si je paye et que quelque chose me plaît pas, je pourrai me payer le luxe de râler, ce qui est pas franchement le cas en public.
Il y a la dimension religieuse aussi, qui n’a pas été mon critère de sélection, mais qui me convient finalement. C’est optionnel dans le cursus des enfants, et très light pour les petits, mais je ressens l’importance de leur inculquer certaines valeurs justement véhiculées par la religion.
Voilà. Pour le moment je suis dans les papiers jusqu’au cou, je me démène avec 3 listes de fournitures longues comme le bras…
Nous allons vivre la même chose que toi à la rentrée, nous déménageons et nous n’envisagions absolument pas le public dans notre nouvelle ville… Les enfants étaient jusque là dans le public, mais à la rentrée ils iront dans le privé, à nous la semaine des 4 jours!!
Ce matin je suis allée m’occuper des fournitures scolaires, ici la liste est longue aussi lol…
Certes on va payer, mais les enfants y seront bien j’en suis persuadée! J’espère que la rentrée se passera bien aussi pour tes loulous.
Nous on a choisi le privé aussi.
Parce que venant denotre *Bretagne profonde, on était tous les 2 dans le privé jusqu’en terminale, y’avait plus de monde dans les écoles privées que dans les publiques à cette époque.
Parce que vu les gens qui trâinent devant l’école publique de ma rue, jamais j’y mets mes enfants.
Le prix n’est pas exhorbitant( sauf la cantine, 6 euros le repas en maternelle, c’est trop), par contre c’est dépendant de la feuille d’impôts et ça je ne suis pas très d’accord.
Je suis d’accord avec toi, c’est un investissement sur leur avenir, pour leur avenir.
Par contre quand tu dis que tu peux râler parce que tu payes (en gros), nous ici c’est sûr que ça ne marchera pas. Si t’es pas content tu prends tes gamins et tu les mets ailleurs, y’a une liste longue comme le bras de parents qui attendent une place.
Pour le moment ça se passe plutôt bien même s’il y a des choses que je ne comprends pas. On nous demande une liste de fournitures énorme dès la PS, alors que dans l’école de mon père qui est aussi privée sous contrat et beaucoup beaucoup moins cher (genre 20 euros/mois), c’est 0 fournitures demandées. Mais bon, les maîtresses sont investies, les projets proposés sont sympas.
Bonjour,
il aurait aussi fallut jugé aussi l’école publique en allant la voir, de la même manière que l’école privée, plutôt que de se basée sur des avis? il y a souvent des écarts entre avis extérieur et réalité, non?
Cordialement
Peut être oui mais de toute façon l’école publique les horaires ne me convenaient pas et je préfère la semaine de 4 jours donc finalement on s’y retrouve bien…
Bonjour,
Nous avons commencé par enlever notre fils du public (pour sa rentrée en CM2 en sept. 2014) où il subissait des violences de plus en plus grandes depuis le CP. Nous étions las d’entendre les enseignantes nous dire : « Il faut qu’il apprenne à se défendre. » !
Ensuite, en sept. 2015, ses sœurs (en CE 2 et CM 2) l’ont rejoint dans ce groupe scolaire privé (écoles et collège) car la qualité de l’enseignement s’est considérablement dégradé dans le public où elles étaient. Nous avons vu une qualité de thèmes abordés au cours de l’année de CM2 de notre fils, d’un niveau largement supérieur et plus diversifié. La discipline permet un enseignement de meilleure qualité : moins de bruit en classe => les cours sont mieux assimilés => les leçons sont apprises en un temps record => plus de temps à la maison pour jouer ou pour faire une activité non scolaire. C’est tout bénéf., surtout pour les enfants qui n’aiment pas faire des devoirs !
De plus, le retour à un rythme de 4 jours est très positif pour nos enfants, en primaire.
Oui, il faut payer en école privée. Mais, je vous assure que nous ne regrettons pas notre choix.
Je suis donc persuadée que vous ne regretterez pas votre choix.
Bonne future rentrée !