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24 septembre 2018 by Maëline

Est-ce une bonne idée de s’inscrire en cours de sport collectifs ?

S’il est un endroit au monde dans lequel je ne me serai jamais imaginée, c’est bien dans une salle de sport, en cours collectif de surcroît.

C’est à dire qu’à la base, le sport et moi, on n’a jamais été les meilleurs amis du monde. Alors en salle… Avec des gens autour… Comment te dire. A priori, c’était NO WAY. Never. Jamais oh grand jamais tu me feras faire ça.

Mais, puisqu’il semblerait que seuls les cons ne changent pas d’avis, en début d’année, j’ai revu ma position, à peine entraînée par une copine bien plus sportive que moi – et accessoirement bien plus jeune aussi -.

Joyeusement, nous nous sommes donc inscrites en salle, avec pour objectif premier : les cours de body attack.

Le body-attack, c’est barbare !?

Body-attack steplé. Rien qu’au nom du truc, je m’attendais à morfler.

Faut savoir que mon truc à moi, c’est la course à pied. T’es tout seul, tranquilou, tu vas à ton rythme, tu cours le temps que tu veux, tu t’arrêtes si t’as envie, c’est cool la course à pied.
Surtout placé à côté d’un cours de body-attack en fait. Mais ça j’le savais pas.

Cours collectif, cardio, musculaire :  mourir.

Déjà je t’avouerai que bon,les gens c’est pas vraiment vraiment mon truc. A l’idée de me retrouver en cours collectif, au milieu de gens forcément bien plus doués que moi, j’étais moyen motivée.

Le body attack, c’est un mix entre exercices de fitness, cardio et renforcement musculaire. Sur un cours, on alterne pics de cardio (course sur place, montées de genoux, sauts…) et phases de récupération avec des exercices plus profonds comme des fentes ou des squats.

Le tout en musique et en suivant une chorégraphie, toujours la même pendant 3 mois – ce qui fait que quand tu la maîtrises, on passe à une autre, tu t’ennuies jamais. –

Grosso modo, une séance de body attack, c’est ce genre de trucs, pendant 45 minutes à une heure :

Et donc, j’y suis allée.

Bien sûr, avant d’y aller, j’ai fait LE truc à ne pas faire : j’ai zyeuté des vidéos sur Youtube. Plein de vidéos.
Et j’ai eu peur. Très peur.

Déjà que j’étais pas rassurée de base, me considérant plutôt comme une sportive en carton, là je me suis carrément fait pipi dessus. Je me voyais bien débarquer là dedans, au milieu de gens hyper à l’aise avec le truc, moi l’éléphant dans un magasin de porcelaine avec clairement le gras bien plus développé que le muscle. La classe, la vraie.

Et puis je me suis dit, vas-y on s’en fout, essaye tu verras bien.

Première séance, avec une tenue pas du tout adaptée pour commencer, j’étais équipée plutôt pour la course et pas du tout pour le fitness tu vois. Si tu cherches le seul clown en salle de sport avec une tenue de running… Cherche plus.

cours-sport-bodyattack

On avait trouvé une salle plutôt sympa, à taille humaine, avec des cours de 25 personnes maxi, et crois-moi 25 personnes quand t’es l’une des seules à débuter, ça te paraît déjà être vraiment très beaucoup.

Ils avaient tous l’air vachement sûrs d’eux, bouteille d’eau à la main, serviette autour du cou, en mode « hâte que le cours commence », alors que moi j’avais les yeux rivés sur l’horloge et très envie de me planquer aux tréfonds d’un trou de souris.
Je ne sais combien de regards désespérés j’ai lancés à ma pote, et puis le coach a demandé s’il y avait des nouveaux, nous a invités à nous mettre au premier rang (LOL) et le cours a commencé.

Si tu cherchais de la discrétion Jeanine, c’est foutu pour toi.

Le premier cours… Et les suivants.

Très franchement, j’ai détesté le premier cours. Au point que je me suis jurée de ne plus jamais y remettre les pieds.

Reproduire une choré effectuée en face de toi, quand tu connais pas les mouvements, c’est juste hyper galère, t’as l’impression de savoir rien faire, d’être nulle, de servir à rien, et comme t’es au premier rang, t’as aussi et surtout l’impression qu’on ne voit que toi. La coordination, c’est pas mon truc en fait. Du tout.

Ajoute à ça le fait que j’ai cru laisser mon palpitant et mes poumons sur l’estrade au bout d’à peine 2 exercices, tu imagineras aisément ma motivation à renouveler l’expérience de ce sport de fou.

Bref, je suis sortie frustrée, énervée, déçue, prête à pousser sous un bus le premier con croisé dans la rue. Bénéfice de la séance : – 15 000, merci bonsoir.

Mais puisque je suis une warrior qui ne reste jamais sur un échec (triple LOL), j’y suis retournée.

Et les amis, j’ai kiffé la séance 2. En fait, ton cerveau est incroyable, il merde à mort la première fois, et deux jours plus tard il t’a intégré les mouvements sans que tu te doutes de quoi que ce soit.

Alors j’ai continué, de séance en séance je me suis sentie plus à l’aise, portée par la musique et l’envie de me dépasser. J’en oubliais les gens autour, ma coordination approximative et l’air ridicule que j’avais fort probablement.
J’ai même réussi à faire abstraction de la connasse qui s’est permise de me pousser parce que j’étais pas assez rapide pour elle, c’est dire si ce sport m’a canalisée.

Le body-attack, les bénéfices.

Au delà des 700 calories brûlés par séance, ils sont surtout dans la tête, les bénéfices. Tu ressors de là rincée, dopé à l’endorphine, avec une sensation de légèreté et cette satisfaction d’avoir tout donné, de t’être dépassé, et ça ça fait vachement de bien à l’égo.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

45 min de bodybalance, 45 min de bodyattack. J’ai mouru. (Et en bonne nana à l’hygiène de vie parfaite je finis la soirée au mc do… #dontjudgeme) . #fitness #fitgirl #bodyattack #bodybalance #lesmills #rennes #lifestyle #blogrennes

Une publication partagée par Maëline (@maeline_rennes) le 30 Janv. 2018 à 11 :15 PST

Evidemment, avec ce type d’entraînement, les muscles se développent rapidement et le corps se tonifie énormément.
Niveau cardio, je me suis clairement améliorée, et ça a joué sur mes sorties course à pied.

Et puis, c’est hyper addictif. Une fois à l’aise avec l’enchaînement, t’as plus qu’une envie, y retourner et recommencer.

Ne nous mentons pas, j’ai aussi tiré pas mal de fierté du fait d’avoir osé sortir de ma zone de confort et m’inscrire en salle. S’exposer aux yeux des autres, se foutre royalement d’avoir potentiellement l’air ridicule ou un niveau pourri, dépasser la barrière de la comparaison stupide aux autres pour se concentrer essentiellement sur soi et sa propre progression, c’est un joli tour de force et perso, j’en ressors grandie.

Rien que pour ça, je suis ravie d’avoir osé sauter le pas.

Les inconvénients…

Outre le fait que je me suis blessée parce que, comme tout débutant, j’ai voulu en faire trop, ce qui m’a gênée, c’est le format cours collectif, avec nécessaire un planning à respecter.

Devoir insérer des horaires de salle dans mon emploi du temps, ça m’obligeait à rester tard au bureau, et 2 à 3 soirs par semaine clairement je ne voyais plus les enfants, ou très très peu seulement.

J’ai donc résilié mon abonnement pour une carte de 10 séances, et j’y vais quand l’envie me prend, lorsque j’ai du temps et besoin de me défouler.

Mon cœur reste quand même avant tout au running, mais n’empêche que, je ne regrette pas du tout cette expérience qui m’a fait découvrir le sport autrement.

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Maman trentenaire (+1) de 3 môme de 7, 5 et 3 ans, marraine comblée d'un p'tit d'octobre 2016, accro au running, au shopping et aux mojitos, passionnée de geekeries en tous genre et de photo, gourmande irrécupérable, pratiquant la ronronthérapie intensément... Ex-parisienne de retour dans sa terre bretonne, néo-Rennaise, breizh dans l'âme.
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