Loin de moi l’idée de dire que je suis parfaite (quoique), et que je ne me plains jamais.
Ça serait faux, évidemment.
Comme tout un chacun, j’ai mes jours avec et mes jours sans, des trucs qui me gavent dans mon quotidien, des périodes où j’enverrai bien tout valser.
Comme tout le monde, j’ai traversé des périodes plus ou moins joyeuses au cours desquelles j’ai été de plus ou moins bonne compagnie.
L’avantage, quand tu traverses des moments de merde, c’est que tu apprends davantage à apprécier les bons moments comme il se doit.
Au moins en théorie.
Dans la pratique, c’est quelque peu différent.
Je fréquente un peu trop les réseaux sociaux, et si je m’y amuse la plupart du temps, je dois avouer qu’ils m’exaspèrent aussi pas mal, souvent.
Surtout en ce moment.
C’est la fin de l’année, les fêtes approchent, et là où j’aurais naïvement pensé que les gens feraient une pause dans leur futiles râleries, il n’en est rien du tout.
Non, la période est plutôt propice aux donneurs de leçons et aux crêpages de chignons.
Faire croire au Père Noël c’est mentir à ses gamins.
Les fêtes c’est chiant, on va encore se taper la belle-famille qu’on aime pas.
Arrêtez de gaver vos gamins de cadeaux, vous allez en faire des exigeants pourris gâtés.
2016, c’était vraiment une année de merde encore. Vivement 2017 qu’on se plaigne à nouveau.
On en parle de l’école qui reprend un mardi, ça va encore être facile pour s’organiser.
J’aime pas Noël, c’est commercial.
On pourrait continuer comme ça longtemps.
Alors oui, on a tous le droit d’avoir nos avis (et de les exprimer).
On a le droit de pas aimer les fêtes, on a le droit de dépenser un rein en jouets qui finiront oubliés au fond d’une caisse d’ici 1 mois, on a le droit d’avoir eu une année merdique avec des galères à répétition.
Moi même je râle, souvent, c’est un peu une seconde nature chez moi.
Parfois je te balance des statuts « journée de merde » dès 7h22 sur les réseaux sociaux.
Parfois j’enverrai bien mes mômes sur Mars parce qu’ils sont supra chiants.
Ne pas être réveillée 10 fois la nuit ni à 6 heures le matin.
Arrêter de recevoir des factures, et que mes colis arrivent en temps et en heure et au bon endroit.
Râler, c’est humain.
Là où ça devient chiant, c’est quand les gens ne font plus que ça.
Y’a des spécialistes du genre, ceux dont toutes les journées commencent par « nuit de merde j’en peux plus » et se terminent par « journée pourrie j’veux ma couette ». Tous les jours ou pas loin.
Ceux qui voient le mal partout, tout le temps. La viande c’est mal, Noël c’est commercial, les poupées c’est pour les filles et surtout si tu penses pas comme moi c’est que t’es con et pis c’est tout.
Ceux qui s’étendent pendant des semaines pour t’expliquer qu’ils ont que des abrutis autour d’eux. Je sais pas, change d’entourage au bout d’un moment, non ?
Bref.
Râler c’est chouette, ça fait du bien sur l’instant, mais ça améliore pas la vie.
T’as pas dormi, c’est moche, mais dans tous les cas tu devras te fader ta journée. Prends un café ça ira mieux après.
T’aimes pas les sapins blindés de cadeau ni la dinde fourrée aux marrons, les regarde pas tu te sentiras pas moins bien.
Ta belle-soeur est relou ascendant casse-couille, évite de te la taper pour le réveillon.
Voilà. Cet article sert à rien, à part à me permettre de râler aussi.
Bha quoi ? C’est tendance on dirait…
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