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3 août 2019 by Maëline

{Récit de course} – Les foulées d’Erdeven : le 10km de la mauvaise humeur

Oh tiens, un récit de course, y’avait longtemps.

La dernière, c’était le semi-marathon de Pontorson, le 28 mai dernier.

Il était suivi 2 semaines plus tard, le 16 juin, des 10km des foulées d’Erdeven, que j’avais programmé un peu à l’arrache un soir où, m’ennuyant, je traînais sur Klikego.

En saison, nous sommes plus souvent sur les côtes morbihannaises qu’à Rennes, je cherche donc à programmer mes courses plutôt là bas.

Erdeven, c’est à côté de chez moi, je connais bien, y’a la mer, un 10 kilomètres : let’s go baby c’est parti.

Les foulées d’Erdeven : 5, 10km et semi-marathon.

500 inscrits environ sur cette petite course de village, répartis entre un semi, un 10km et un format 5km pour la première fois cette année.

J’ai choisi le 10 parce que c’est une distance référence pour moi. Je sais que j’y suis à l’aise : je peux y aller cool en un peu plus d’1h05, je peux me mettre un coup de boost et faire 58 minutes, ça dépend ça dépasse, c’est très pendant de l’état de l’instant – et surtout, c’est rarement maîtrisé -.

Je suis une grosse bille en gestion d’allures, je crois l’avoir déjà dit. Je peux faire 3km à 5.40 et avoir l’impression de me traîner, puis me traîner vraiment à 6.40 sur les 3 suivants sans me rendre compte que j’ai ralenti.

Si je décide – seule – d’accélérer, tu peux être sûr qu’au final je serais plus lente que je ne le suis naturellement. En revanche, sur les sorties que j’aborde « en mode cool », je fais toujours mes meilleurs temps.

Nulle en gestion d’allures, je te dis.

Finir en ayant pris du plaisir ?

Jusqu’ici, je n’avais jamais abordé une course avec le chrono en ligne de mire. Jamais.

Ma seule ambition, ça a toujours été de terminer, et surtout de terminer avec l’envie de recommencer.

C’était un peu différent cette fois, puisque au fil de mes entraînements ces derniers mois, j’ai nécessairement constaté que j’avais progressé.

J’avais donc bon espoir sur cette course de pas être trop à la ramasse, tout en étant hyper mal préparée puisque je me suis lancée dans un challenge kilométrique une semaine plus tôt et que je me suis pointée sur la ligne de départ avec déjà 38km dans les pattes sur la semaine : une charge qui n’est pas habituelle pour moi.

Elle est mignonne.

Bref. Dimanche 16 juin donc, 9h, Erdeven.

Retrait du dossard juste avant la course. J’ai mal dormi, j’ai pas envie, je suis d’une humeur atroce depuis 2 jours : tout s’annonce pour le mieux.

Etat d’esprit petite course de village, c’est plein de groupes, tout le monde se connaît, et je me rends compte que de mon côté, j’ai tout sauf envie de voir des gens.

Quelques coureurs s’échauffent, d’autres discutent entre eux, et je choisis de me caler dans ma bulle, écouteurs sur les oreilles, en attendant que le départ soit donné.

On décolle à 9h35, 10 minutes après le 5km, et rapidement je m’interroge sur mon choix pas très judicieux d’embarquer ma veste avec moi. Fait pas chaud, mais dès les premières foulées je sens que je préférerais largement avoir froid.

Evidemment j’ai emberlificoté mes écouteurs DANS la veste : impossible donc d’envisager l’ôter sans s’arrêter : décidément je suis magique aujourd’hui, on verra ça au ravito.

Les 5 premiers km passent assez rapidement, bien que je ne sois pas vraiment dans la course et que je m’en aperçoive dès le début. Je cale mon allure sur un petit groupe, mes jambes avancent pour moi mais dans ma tête, je suis là sans être là : j’espère voir la mer à un moment donné pour me changer les idées.

course 10km foulées d'erdeven

Le parcours alterne entre route et petits chemins de terre ou de sable, dans l’ensemble c’est assez varié, très nature, peut-être un peu trop nature pour la coureuse de bitume que je suis.

5ème kilomètre, ravitaillement.

J’hésite à m’arrêter, ma foulée est assez régulière et « facile », je me dis que pour 10km, pas besoin de ravito… Et à la fois j’ai chaud et envie de faire sauter cette veste qui m’étouffe un peu.

J’opte donc pour la pause, je chope un verre d’eau, cherche du sucre qu’il n’y a pas, galère à ôter ma veste, rattraper mes écouteurs, repositionner ma ceinture, et je repars en me disant allez ma bichette, t’as fait la moitié.

Cette pause ravitaillement était une mauvaise idée.

Je n’ai jamais vraiment réussi à repartir, je passe de 5,50 à 6, 6.20 puis 6.30 puis 6.40, je me traîne, j’en ai marre, ça me saoule, y’a pas la mer, mon petit groupe de départ est loin, je me fais doubler de partout et à un moment, je me demande même si je ne suis pas suivie par la voiture balai.

Très franchement, j’ai eu une ferme envie de m’arrêter au 7ème, ras le cucul de cette course, d’autant que l’on est entrée au même moment dans un petit chemin entre deux champs, sur de l’herbe, tout ce que je déteste les cailloux et les irrégularités.

Mais enfin bon, reste 3 bornes, je suis persuadée d’être bonne dernière -et j’admets que mentalement ça fout un coup – jusqu’au 8ème où je dépasse quelques coureuses et le rythme semble revenir à peu près.

9ème kilomètre, ça sent la fin (enfin !), et je crois que ce dernier kilomètre est finalement celui qui m’a paru le plus court. L’arrivée se fait assez vite et finalement, je ne suis pas du tout dernière et je réalise même mon meilleur temps sur 10km officiel.

Pour autant, ça ne restera pas dans les annales et c’est même un peu décevant pour moi puisque je fais régulièrement mieux en sortie d’entraînement et surtout parce que clairement, j’ai subi de bout en bout.

Plaisir ou chrono ?

J’aurais préféré mettre 5 minutes de plus et terminer avec le sourire et l’envie de recommencer, en y réfléchissant bien.

Bon, après, j’étais peut-être dans un mauvais jour aussi, d’ailleurs je ne crois pas être redevenue aimable avant le mercredi qui a suivi.

Sinon, en terme d’organisation, cette petite course a une organisation parfaite. Le parcours hyper bien balisé, les bénévoles au top, ça manquait juste de sucre sur le ravito (uniquement orange et fruits secs). La dotation est carrément canon, 100% locale puisque le sacro-saint t-shirt laisse sa place à… Un bol à oreilles breton !

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Maman trentenaire (+1) de 3 môme de 7, 5 et 3 ans, marraine comblée d'un p'tit d'octobre 2016, accro au running, au shopping et aux mojitos, passionnée de geekeries en tous genre et de photo, gourmande irrécupérable, pratiquant la ronronthérapie intensément... Ex-parisienne de retour dans sa terre bretonne, néo-Rennaise, breizh dans l'âme.
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